L’utilisation de la truffe dans l’alimentation était déjà connue dans l’antiquité et et il existe des certitudes de son utilisation dans l’alimentation des Sumériens autour de 1700-1600 avant J-C.

Appelée « tuber » en latin, la truffe était particulièrement appréciée des romains pour son goût et pour les vertus aphrodisiaques qu’ils lui attribuaient.

Au Moyen-Age, la truffe était considérée comme une synthèse sublime de la satisfaction des sens représentant l’essence même d’un plaisir supérieur.

A la renaissance, dans les années 1700, la truffe du Piemont était considérée comme un aliment très précieux dans les cours royales et des chasses à la truffe étaient organisées pour les invités et les ambassadeurs étrangers  séjournant à Turin.

L’Italie est l’un des principaux producteurs et exportateurs de truffes. On y trouve aujourd’hui 25 espèces dont bien sur la fameuse truffe blanche d’automne (Tuber Magnatum Pico) -appelée aussi truffe blanche d’Alba ou truffe blanche du Piémont  que l’on trouve notamment dans la région d’Alba dans le Piémont, dans les Abruzzes et dans la région de San Miniato en Toscane, la truffe noire d’hiver (Tuber Melasporum Vitt.), la truffe « Bianchetto » de printemps (Tuber Borchii Vitt.) et la truffe d’été (Tuber Aestivum Vitt.).

Chaque année, la truffe génère en Italie un chiffre d’affaires d’environ 400 millions d’euros, et 99% de la truffe blanche de qualité vendue dans le monde provient de la pénsinsule. Alors que la truffe et sa récolte donnent lieu à une tradition et des secrets préservés même au sein des familles, l’Italie a demandé le classement de cette culture au Patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco. Car selon elle, au-dela de son « inestimable valeur », la truffe est « le symbole des relations entre l’homme, la nature, les animaux et la tradition ».